Rouen, le vendredi 3 avril 2020

Chers clients, chers prospects, chers partenaires, chers tous,

Mettre en perspective est un exercice délicat, mais profitable. Nous avons choisi de voir ce qu’il en est de notre vision et de nos ambitions, en cette troisième semaine d’une crise inédite.
Nous sommes partis de ce que nous avions écrit le 23 janvier 2018, il y a un peu plus de 2 ans.
Aujourd’hui, notre nouvelle vision ne peut pas être totalement affinée et nos (nouvelles) ambitions clairement affirmées, car il y a trop d’incertitudes, et nous sommes trop dépendants de décisions économiques et sociales qui nous échappent.
Cependant, il y avait un avant, il y aura un après. La banalité de cette phrase, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, en fait presque oublier son sens profond : il faut se réinventer. Et le process commence dès maintenant.

Janvier 2018, à propos …
de notre vision

En janvier 2018, nous écrivions cette vision.
« Les mutations sociétales ont conduit à des changements de fond quant à la perception de la marque et ont initié des tendances longtermistes.
De verticales, les marques sont devenues horizontales et conversationnelles. A l’image de l’individu elles blogguent, réseautent, elles ont des relations avec tous leurs publics et avec d’autres marques.
L’influence conditionne la performance des marques. Les outils de communication classiques ne suffisent plus. L’influence permet de faire référencer et de faire prescrire la marque. L’entreprise fait passer ses idées et ses concepts pour faire évoluer et changer positivement comportements et attitudes.
Dans l’avenir, les marques devront être de plus en plus en réactives et s’obliger à un discours de transparence afin de générer, conforter et entretenir ce qui aujourd’hui crée l’attachement et le plaisir de consommer une marque : un important capital confiance.
Parallèlement, les entreprises et organisations ont pris conscience qu’entreprendre était aujourd’hui un acte collectif. A l’heure de la co-construction, de la co-stratégie, les missions des hommes et des femmes ont été redéfinies : créer de la valeur, fédérer et animer les équipes et faire vivre les marques. Une marque appropriative ne peut donc pas se construire et vivre durablement sans un partage de culture et des valeurs de ceux qui les véhiculent tant en interne qu’à l’externe. »

Janvier 2018, à propos…
de nos ambitions

Au regard de cette vision, en janvier 2018, nous écrivions cette ambition, notre ambition.
« Créer des marques audacieuses et accompagner des entrepreneurs visionnaires autour de ces 3 convictions :
✓ Faire naître, grandir et vivre une marque appropriative est une aventure humaine partagée avec ses collaborateurs. C’est un acte de management fort.
✓ Faire naître, grandir et vivre une marque d’avenir est une vision entrepreneuriale qui engage et qui oblige l’entreprise, la structure, à se projeter, anticiper, innover…
✓ Faire naître, grandir et vivre une marque pertinente qui résonne avec l’ensemble de ses publics est une réflexion à 360°, à la fois stratégique, créative, juridique et financière. »

Avril 2020, à propos…
de nos convictions

Aujourd’hui, nous pensons qu’une crise comme celle liée au Covid-19, va influer sur ces tendances en les accentuant, voire en n’en faisant plus des tendances, mais des faits, des obligations.
Les marques sont éthiques et responsables. C’est un fait. Le Covid-19 a fait émerger des initiatives inattendues, des discours engagés de marques dont les prises de paroles étaient jusqu’alors purement commerciales, voire, pour certaines, inexistantes.
Les marques sont réactives et transparentes. C’est un fait. C’est même une obligation pour garder la confiance de tous leurs publics, surtout en cas de crise, quelle qu’en soit la cause, sanitaire, économique, politique, sociale, environnementale…
Les marques sont conversationnelles. C’est un fait. Avec le Covid-19, elles ont dialogué avec d’autres marques et cela a pu créer des chaines d’entraide, des plateformes de solidarité.
C’est même une obligation pour qu’elles assurent leur nouvelle posture : la marque, au-delà de ses vocations corporate, commerciales… la marque au service de la collectivité.
✓ Ainsi, ce ne sont plus uniquement les femmes et les hommes qui influencent. Les marques aujourd’hui sont influence. Bien au-delà de leur capacité à générer des émotions, elles confortent ou font changer des attitudes, elles infléchissent des comportements.

Et la Marque devint Citoyenne ! Comme cette crise va bouleverser nos comportements et individuels et collectifs, tant privés que professionnels, elle va aussi redéfinir les missions et engagements des marques envers tous leurs publics et envers un tout nouveau public : la Société. Nous allons voir forcément apparaitre dans leurs systèmes de valeurs des notions plus larges d’entraide, de solidarité… de citoyenneté.

Avril 2020, à propos …
de nos envies pour demain matin

En 2018, nous écrivions : « La Marque est l’ADN de l’entreprise, les Hommes en sont le moteur ! ».
Aujourd’hui, en avril 2020, nous avons envie de dire : « Et si les Hommes créaient des Marques qui font avancer la société ! ».

Chers clients, prospects, partenaires, réfléchissons, ré-inventons-nous, ré-inventons nos marques.
Dans ce cadre, Isbam lance dans les prochains jours une étude sur notre rapport à la marque, en tant qu’individu, en tant que professionnel, en tant qu’entrepreneur. Vous serez sollicité via un questionnaire et/ou des entretiens téléphoniques. Réservez-nous le meilleur accueil.
C’est aujourd’hui notre ambition chez Isbam, qu’ensemble nous construisions ce nouvel univers des marques qui nous convient, qui convient à cette société d’après-crise, cette société de demain matin. C’est notre ambition 2020.

Prenons soin de nous et préservons nos marques,
Bien sincèrement et solidairement vôtres.

Isbam, mise en perspective...
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